Dans le Palais des Papes, une interaction entre homme et nature
Palazzo traversera plusieurs salles du monument historique en passant de la Chambre de Parement à la chapelle Saint-Martial. Dans le grand Tinel, 3 grands panneaux brodés de soie seront dressés à l’endroit même où pouvaient se trouver des tentures au Moyen-âge tels que l’histopad, cet outil ludique de la visite du Palais, nous le propose.
Dans la grande chapelle, on retrouvera Nymphées, une sculpture monumentale en bois, carton, pierre et coquillages, qui a récemment servi de décor pour un défilé Dior. Le Cénotaphe, qui avait marqué les esprits en 2020 à l’Abbaye de Montmajour, ressuscite là dans un autre lieu tout aussi prestigieux. Enfin, l’œuvre intitulée « Côté cour côté jardin », devrait, elle aussi, générer une forte émotion chez les visiteurs.
L’exposition d’Eva Jospin dans le Palais des Papes à Avignon, des œuvres monumentales mais pas que…
Eva Jospin souligne « …à l’intérieur du Palais, je vais essayer de créer un parcours qui va épouser au plus près l’architecture, afin d’instaurer un vrai dialogue entre les œuvres et la structure du bâtiment, notamment dans la grande chapelle où l’on a pu revoir les espaces. En fait, tout le parcours sera ponctué par des œuvres pour certaines vraiment monumentales, et par d’autres au contraire beaucoup plus petites, l’idée étant de laisser au visiteur la possibilité d’admirer autant les fresques que mes œuvres. Un certain nombre de créations vont d’ailleurs être réalisées directement sur place par Eva Jospin.
Après le photographe brésilien Salgado, la forêt devient source d’inspiration et occupe le Palais des Papes
« La forêt a été le cœur battant de mon travail pendant une quinzaine d’années. Pour les personnes qui ne connaissent pas encore mes créations, c’est une occasion de revenir à mon point de départ, car c’est à partir de la forêt que je suis ensuite allée vers le jardin et l’architecture. »
À l’issue du parcours, plusieurs extraits de films ainsi qu’une série d’images de la photographe Laure Vasconi permettront aux visiteurs de découvrir un documentaire sur les coulisses de l’exposition, depuis le long travail de conception et de réalisation dans l’atelier parisien d’Eva Jospin, jusqu’à l’impressionnant montage de ses œuvres au sein des espaces du Palais.
Cécile Helle maire d’Avignon de conclure « Ce qui va être marquant dans cette exposition en version longue durée puisque visible jusqu’au 7 janvier 2024, c’est qu’elle est très sensible et poétique, par la confrontation de ces deux mondes, de l’art et du monument, une belle proposition artistique qui invite au voyage ».
À noter qu’Eva Jospin exposera aussi cet été, à la Collection Lambert, à Avignon.
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